Et puis surtout plein de supers souvenirs de ces quatre jours passés là-bas, puisqu'on y fait toujours des rencontres fabuleuses et qu'on prend autant de plaisir à échanger des méthodes de recharge des pierres et des astuces de gravure sur cuir qu'à flâner entre les échoppes.
Le premier jour, j'y suis allée avec ma première compatriote Sorcière, que je vois trop peu, et ça a été l'occasion de passer un fabuleux moment avec elle, à papoter tarots, tisanes, charisme d'Odin (il revient énormément en ce moment, il est presque invasif, c'est sans doute quelque chose à creuser) et corsets en arpentant la vieille ville, avant d'aller boire un verre à la taverne en compagnie de Dame la Lune et de son amie. J'ai craqué sur un morceau de peau de renne qui m'a appelé de sa petite voix au fond de sa corbeille, une paire de boucles d'oreilles en triquetra (un petit bout de celtisme dans un océan de nordisme), une sodalite (j'ai un mauvais sommeil en ce moment, et il m'en fallait une troisième pour me faire un talisman-dodo) et la rune As (ou Ansuz), tirée à Thorbjörg, une sculptrice fabuleuse qui fait émerger de la stéatite des Dieux nordiques et des nains malicieux (Elle proposait de tirer une rune, au hasard, pour 2€. J'en ai tiré une à chaque visite, c'était comme un petit rituel sympathique, et l'occasion de bavarder un peu avec elle).
Ce jour-là, j'ai tiré la rune Thorn (mwahahaha).
La quatrième et dernière visite a eu lieu aujourd'hui, juste avant le terrible orage qui a bien failli m'envoyer dans un fossé (et qui m'a fait conduire à 40km/h sur une nationale), histoire de clore en beauté cette parenthèse médiévale avec ma mère, au son des tambours et des cornemuses. Un dernier coucou à tous les exposants avec lesquels j'avais sympathisé : une adorable magnétiseuse, le malicieux Mr le Troll (une tête connue d'un festival précédent), l'adorable Thorbjörg (à qui j'ai tiré Daeg cette fois, huhuhu), les super herboristes, le tavernier qui me sert un jus de pomme sans que je demande quoi que ce soit, la talentueuse potière et son mari, Thierry, son hydromel qui tape, sa boîte à musique, ses énigmes et sa chanson sur la connerie, le vendeur-pirate et ses objets anciens qui me sent venir à 10 km et sait quoi me sortir sous le nez pour faire jaillir les deniers de mon escarcelle et tous les autres qui nous ont accueillis d'un sourire, d'un mot gentil et/ou d'une boutade bien placée. Vivement l'année prochaine !