Vu le succès de la série des Witchcraft Asks (très inattendu de ma part d'ailleurs, je pensais sincèrement vous gonfler comme des poissons globes pris d'aérophagie dès le premier) j'ai trouvé un petit quizz assez différent et plutôt sympa dans le sens où chaque question correspond à un élément/outil/herbe via le Tumblr de Prairie Witch, et je me suis dit que ce serait l'opportunité de repartir sur des bases plus saines/rigolotes/inintéressantes/blablatantes, rayez la mention inutile.
Donc mettez vos bottes, vos gants, vos cache-oreilles en peluche rose fluo, on y va.
Brume : Sans utiliser d'étiquette, décrit ton cheminement spirituel.
Si je ne devais prendre qu'un seul mot, je dirais instinctif. J'ai longtemps (comme tout le monde) cherché quelle étiquette m'allait, et on a vu précédemment que les étiquettes, ça ne me va pas au teint. Je ne vais pas revenir sur les bases de mon cheminement, j'en ai assez parlé ici, plutôt sur l'orientation qu'il prend ces dernières années.
Je ne me mettrais pas l'étiquette de Rodnovery, mais je crois que c'est la tradition dans laquelle je pioche le plus. Si vous ne savez pas ce que c'est, c'est plutôt normal, c'est un néo-paganisme slave très peu répandu en occident, sans doute parce qu'il ne colle pas avec les modes du moment ou avec notre façon de penser. C'est une tradition qu'on rapproche souvent des religions nordiques, normal, puisque les invasions Varègues sont à l'origine du peuple slave tel qu'il est devenu. Il faut savoir que les slaves (dont j'ai du sang via ma grand-mère paternelle qui m'a inculqué pas mal de traditions russes) ont très peu de sources de leurs mythologies antiques, au pluriel, oui, parce que les panthéons avaient l'amusante (et très agaçante si tu es archéologue, anthropologue, ethnologue ou maniaque du rangement) particularité de changer selon les régions (par exemple, Svarog était le dieu supérieur de la Russie orientale, tandis qu'en Russie kievienne, Perunn était à la tête des dieux, et vers la Baltique, en revanche, c'était Svantovit qui récoltait les préférences des fidèles) (oui, il y a de quoi s'arracher des touffes de cheveux en grinçant du dentier, mais ce qui est plutôt avantageux, c'est que ça laisse une marge de liberté non négligeable). On a aussi très peu de sources historiques fiables et complètes (en fait, en français, je n'ai trouvé que l'ouvrage de Louis Léger qui soit une vraie référence, et il faut s'accrocher, près d'un dixième du texte est en latin). Alors non, je ne penche pas vers cette tradition par masochisme (alors qu'on a taaaaaaaaant de sources historiques chouettes-chouettes sur touuuuuuuutes les autres mythologies) mais parce que ça correspond à mes attentes de vieille bouseuse sorcelleuse tambouilleuse qui aime mélanger folklore et mythologie, soigner son Domovoï domestique, parler aux dieux comme à des voisins de table et porter des sarafans en fêtes médiévales et au mariage de la cousine de son mec. Et que ce sont mes racines, bordel de Rod.
Oh oui. Oh la la oui. Depuis toute naine je collectionne les caîîîîîîlloux et les fossiles, et j'adore les intégrer à ma pratique et aussi à ma vie quotidienne. Un mal de gorge ? Paf, une fluorine. Règles douloureuses ? Bing, une malachite. Trop d'empathie ? Boum, une labradorite. La sensation d'être aussi glamour et féminine qu'une part de hachis parmentier ? Zou, une rodhonite.
Bref, arrêtez-moi.
Soleil : Travailles-tu avec les planètes ou des entités cosmiques ?
Et ben ... pas tant que ça en fait. Je me sens un peu mauvaise élève, mais à part les phases de la lune et le cycle solaire, je ne prends guère en compte le reste. C'est curieux, parce que l'espace me fascine et que j'ai toujours adoré étudier le système solaire et que je fais des thèmes astraux pour mes clients. Mais ça s'arrête là.
Épines : T'engages-tu parfois dans des mauvais sorts ou des malédictions ? Si oui, dans quelles circonstances, si non, pourquoi pas ?
J'ai déjà pas mal répondu à cette question, je ne m'étendrai donc pas trop, mais oui, ça m'est arrivé, et ça m'arrivera encore, sans doute. Simplement parce que si la magie est un merveilleux outil pour attirer de chouettes choses, c'en est aussi un pour repousser les saloperies (et les gens qui vont avec) et les empêcher de te (re)faire du mal. Naturellement, je ne vais pas maudire ma voisine pour m'avoir marché sur le pied, mais si elle me fait beaucoup de tort et qu'aucun recours moldu ne la fait cesser, j'y songerai. Là aussi, c'est mon côté slave. Ma grand-mère chuchotait les noms des gens qui lui faisaient du mal à son icone de la Vierge aux 7 glaives, pour être vengée. La Vierge est pourtant une entité positive, qui ne fait pas le mal gratuitement, mais en Russie elle a dû être rendue hyper badass par le froid et les tigres en Sibérie. En Russie, la Vierge, si tu l'emmerdes, elle te balance ses 7 glaives dans le museau. Et toc.
Non, malheureusement. J'ai des protections, mais pas d'armes proprement dite, bien que j'ai été tentée plus d'une fois de faire appel à l’Épée de feu impartiale. Un jour, peut-être.
Sinon je prendrais bien un sabre laser, mais il paraît que ça coupe un peu trop.
Etoiles : Quel est ton avis sur le destin et la destinée ?
J'en ai déjà parlé pour le Witchcraft Asks, donc mon destin n'est pas d'y revenir.
Ombres : Quel est le "côté sombre" de ta pratique ?
Probablement mon côté œil pour œil, dent pour dent, orteil pour orteil. Je ne supporte pas l'injustice, encore moins si elle est dirigée vers moi ou quelqu'un que j'aime, parce que je suis quelqu'un qui a pour principe de ne jamais faire aux autres ce que je ne voudrais pas que l'on me fasse (précepte répété en boucle par mon père pendant les quinze premières années de ma vie). Tire-moi dans le dos, attends-toi à ce que je réplique, mais je le ferai de face. Les rares fois où l'on m'a fait vraiment du tort sans que justice puisse être véritablement rendue, je me suis assurée que les responsables vivent exactement la même chose que moi. Et rien ne m'insupporte plus que les imposteurs, du coup j'avoue donner parfois quelques coups de pouce, d'index et surtout de majeur (dressé) au destin pour que les victimes de menteurs/tricheurs/abuseurs ouvrent bien vite les yeux (après avoir discuté avec eux et constaté que tout raisonnement était inutile).
Par exemple ma cousine a été battue par son mari. Avec ma tante, ma mère et sa sœur, nous avons essayé par tous les moyens de lui faire comprendre qu'il était mauvais pour elle, mauvais père, que ce qu'elle vivait était atroce et anormal et qu'elle devait partir. Rien n'y a fait, elle lui trouvait toujours des excuses. Ma tante m'a demandé un coup de pouce, craignant que la situation ne s'aggrave. Je n'ai pas voulu attaquer son mari, cela ne l'aurait que rendu plus violent encore, et on ne répond pas à la bêtise par la bêtise. Mais j'ai agit sur la confiance en elle de ma cousine, pour qu'elle réalise qu'elle était une femme forte, qui méritait mieux, et qu'elle s'en sortirait sans lui. Maintenant, divorcée, elle gère très bien sa vie de maman célibataire.
Ténèbres : Médites-tu ? Quel genre de méditation, et pourquoi ?
Même chose que pour le destin, je vous renvoie au Witchcraft Asks ! Je suis toujours une aussi grosse merde dans ce domaine, sachez-le.
Terre : Jardines-tu ? Quelle est ta technique ?
Oh oui ! Ma technique, comme dans tant d'autres domaines, c'est le tâtonnement, l'expérimentation, le ça ça marche VS ça ça marche pas. Et surtout, le NON aux pesticides et aux engrais. J'ai entamé la culture d'un petit potager il y a deux ans (cette année sera ma troisième hiiiiiiii) et j'ai fait beaucoup de progrès en essayant différentes choses et surtout en discutant longuement avec mes voisins, des petits vieux trop chouettes qui adorent grattouiller la terre comme moi et parler à leurs pieds de tomates. C'est d'eux qu'on apprend le plus, pas des bouquins, pour le coup. Il faut d'abord connaître notre sol, et les affinités/services rendus entre les plantes. Par exemple, je plante de l'absinthe au centre de mes aromatiques, pour chasser les pucerons, je vaporise mes feuilles de sauge et de potimarron de lait pour éviter ou soigner l'oïdium (cette pute blanchâtre qui te flingue une récolte en deux semaines), je place œillets d'inde et capucine vers les tomates et les salades pour éloigner les parasites et attirer les abeilles (et faire de la couleur parce que j'aime bien la couleur) (non, j'adooooooore la couleur).
Et je fais la danse du Totoro tous les soirs devant mes plantations. J'ai l'air d'une folle, mais je m'en contrefiche.
Oui, c'est même l'astre qui a le plus d'importance dans ma pratique. Je regarde toujours la phase lunaire avant d'entreprendre tout travail (même au jardin, d'ailleurs). Et puis, comme la majorité d'entre nous, je pense, elle me fascine (et elle recharge mes cristaux, c'est sympa de sa part franchement).
Argent : T'es-tu dévouée à un ou plusieurs dieux, ou travailles-tu avec eux ?
Dévouée non, le choix serait trop difficile, et la fidélité n'est pas ma force première huhu (mon barbichu, si tu passes par ici par un miracle incongru, ceci ne s'applique pas à toi, rendors-toi). Mais travailler avec certains dieux plus qu'avec d'autres, oui. Côté Déesses, j'ai par exemple été très proche de Belissama étant très jeune, puis de Brigid. Côté dieux, je travaille énormément avec Odin, Vélès, Svantovit. Entre autres. Mais je ne me prive d'aucune relation, à moins de me faire jeter comme une grosse merde.
Brouillard : Travailles-tu avec les esprits ? Dans quelle capacité ?
Moins maintenant, mais plus jeune, oui, beaucoup, notamment via le spiritisme (je crie ton nom, Oui-ja !). Aujourd'hui je travaille essentiellement avec les esprits des lieux, Landvaettirs, Pénates, Domovoï, quel que soit le nom qu'on leur donne. C'est toujours très enrichissant, même quand c'est (parfois) négatif. Et puis c'est une question de respect. Quand on rentre chez moi, j'aime bien qu'on frappe et qu'on me dise bonjour avant d'aller ouvrir mon frigo pour bouffer mes yaourts au lait de chèvre.
La divination est mon premier amour (avec mon pââââys et Pâââââââris) (pardon), mais aussi la pratique avec les herbes/plantes/machins verts/ou pas, les cristaux, et les sachets charmes. J'aime la magie simple, et je réserve les rituels plus élaborés à des situations particulières. Je trace des sigils dans ma soupe, mes tisanes, glisse des herbes et des pierres mêlées sous l'oreiller de mon barbichu quand il dort mal, bidouille des sigils pour protéger la voiture de ma mère, angoissée par les longs trajets, fabrique des bougies chargées pour remonter le moral ou guider l'âme d'un disparu.
Feu : Quel est ton outil spirituel préféré ?
Je l'ai déjà dit, je suis perdue sans mon Grimoire et ma Baguette. Mon Balai est profondément jaloux, mais si cette saleté de feignasse savait voler il passerait sûrement number one.
Orage : Qu'aimes-tu le moins à propos de ton chemin spirituel ?
À vrai dire pas grand chose, voire même rien. Le plus agaçant, c'est sans doute d'être prise pour une folle, ou de devoir répondre à des questions idiotes. Mais aujourd'hui, ça ne me dérange plus, et je préfère le prendre avec humour. Mon patron me demande régulièrement où j'ai garé mon balai, et ça me fait plus rire qu'autre chose.
Mithril : Es-tu un lanceur de sort ?
Oooooh oui. Et je suis une lanceuse de pantoufles exceptionnelle, aussi.
Églantier : À quoi ressemble ton corps astral ?
Quand j'étais journaliste, sur un salon du bien-être et du paranormal, on a pris mon aura en photo. Je ne sais pas si c'était une info ou une intox, et quelque par je m'en fiche, parce que ce que j'en ai vu, un tourbillon de couleurs où dominait le violet et une lueur dorée au-dessus de la tête, était sans doute le plus joli portrait que j'ai jamais eu de moi. Je l'ai toujours gardé précieusement.
Rose : Où veux-tu que te conduise ton cheminement spirituel ?
Dans l'idéal, j'aimerais être plus sage, plus posée et moins angoissée par l'existence. Ma maladie (bon, j'ai donc menti en disant que je n'en reparlerai pas ici) (mais cette fois est la dernière, promis) et les épreuves de la vie que j'ai vécues (et qui n'était pas des moments de franche rigolade) m'ont rendue à la fois très forte et très faible, et j'essaie de (re)trouver un équilibre entre ces deux facettes de ma personnalité. La spiritualité est une grande aide. Je n'ai aucunement peur de la mort, ni même de la douleur, puisque c'est une compagne de longue date, mais l'isolement et la décrépitude me terrifient (et oui, je plagie un peu Eowyn, que voulez-vous, ce n'est pas pour rien si c'est juste MON HÉROÏNE PRÉFÉRÉE DE TOUS LES TEMPS) (Eowyn si tu me lis euh ... non rien). La spiritualité aide à savoir qu'on fait partie d'un tout plus grand que soi, et que même lorsqu'on est au fond du trou, qu'on se sent misérable, inutile et juste bonne à euthanasier avec un coussin de canapé, il est réconfortant de penser qu'on est un atome d'un tout qui nous dépasse, et que justement, si, on sert à quelque chose, même si on est trop petit pour le voir.
En étant moi ? Plus sérieusement, je ne crois pas qu'il soit sain de vouloir suivre le même cheminement quelqu'un d'autre. La spiritualité rassemble certes beaucoup d'idées et de croyances similaires, mais on ne peut pas TOUS croire EXACTEMENT la même chose, quelle tristesse. Ce serait tomber dans l'uniformité que de vouloir copier à tout prix quelqu'un ou quelque chose parce que c'est "cool", "in", "swag", "tagazwip" alors que ce n'est peut-être pas ce dont on a réellement besoin. C'est comme aller chez le coiffeur réclamer la coupe de Béyoncé quand on a les cheveux d'Alyson Hannigan.
Faites-vous plutôt votre propre chemin, piochez sur ses bords ce qui vous fait vraiment envie, pas parce que la personne devant vous a ramassé la même chose dans son panier et que sur elle ça fait joli, mais parce que vous, VOUS, en avez vraiment envie, pour VOUS. Ne pensez pas aux gens que vous admirez, vous ne ferez que vous égarer. Vous avez le droit de trouver que telle ou telle personne est chouette, que certaines de ses croyances vous parlent, mais restez vous-mêmes, en toutes circonstances. Comme le disait Oscar Wilde, "Soyez vous-même, tous les autres sont déjà pris".
Charbon ardent : Aimes-tu ritualiser ?
Oui, je crois que si vous me suivez depuis quelques temps c'est assez évident. Je suis très "ritueliste" dans le sens où j'adore m'entourer d'objets, m'habiller spécialement pour l'occasion, allumer des tonnes de bougies et rédiger des incantations en alexandrins (il faut bien rentabiliser son bac L mes pauv'z'amis). Mais comme je le disais plus haut, j'aime aussi la magie simple, qui est, pour moi, une manière de ritualiser le quotidien, d'y ajouter la touche de magie qui lui manque parfois. Mais je suis quelqu'un qui pratique beaucoup.
Aujourd'hui, par exemple, pour Imbolc, j'ai fait un grand ménage de ma salle de pratique et de mon autel. Vu mon état actuel, cela m'a pris énormément de temps (plus de 4h pour une pièce de douze mètres carrés à peine, record de lenteur battu) et d'énergie, mais chacun de mes gestes, du passage du plumeau à la refonte de l'autel en passant par l'aspirateur, a été un petit rituel en soi.
Tambour : Quel rôle joue la musique dans ton chemin spirituel ?
Un rôle immense. Je joue (ou plutôt j'essaie) de jouer de plusieurs instruments, je prends des cours de guitare, je mumuse avec une mandoline, une tin whistle, une sansula, une guimbarde et un tambourin, et la première optique a toujours été spirituelle. Le premier morceau que j'ai appris, seule, sur ma première guitare, Josiane, a été We All Come From The Goddess, pour pouvoir le jouer en guise d'offfrande dans mon Cercle d'Imbolc. Quand je pratique, j'utilise très souvent guimbarde ou sansula pour marquer les étapes d'un rituel. En nature, j'offre parfois des morceaux joués à la tin whistle aux esprits des lieux, en particulier à ceux des cours d'eau. La musique est une ressource incroyable, inépuisable, inspirante, qui permet de s'exprimer beaucoup plus sensiblement que les mots. Dans la pratique magique, c'est un plus non négligeable. Et même quand on joue comme un pied de porc paraplégique, on joue quand même avec son cœur, et ça a plus de valeur que quoi que ce soit d'autre.
Tout ! J'y avais déjà répondu pendant le Witchcraft Asks, mais j'ai toujours aimé, au plus profond de moi, être une sorcière. C'est ce que je suis. Qui je suis.
Vent : Quelle est ton énergie favorite pour travailler ?
Celle des plantes. Elle est simple en apparence, mais complexe, car elle provient d'un équilibre fragile pour assurer l'expansion de la vie. J'aime entrer en communication avec les plantes, leur parler, toucher leur énergie, l'emprunter si elles m'y autorisent, leur rendre leur bienfaits quand je le peux. Mon premier totem découvert, quand j'avais douze ans, était d'ailleurs végétal. Avant d'avoir eu un animal guide, comme beaucoup, j'ai eu une plante guide. Et je l'ai toujours (et pour toujours, vu que j'ai été jusqu'à me la faire tatouer).
Pluie : Quel rôle joue la nature dans ton chemin spirituel ?
La nature n'y joue pas un rôle elle EST mon chemin spirituel. Je tente au maximum de suivre ses rythmes, malgré les horaires contre nature que nous impose la société. Je ne vois pas l'Homme d'un côté, et la nature de l'autre. Nous ne sommes rien d'autre que des animaux qui avons notre place (un peu trop envahissante souvent) dans l'écosystème. Arrêtons de nous voir en-dehors. Bordel.
Nuage : Quel est ton plus grand rêve pour ton chemin spirituel ?
Ne jamais cesser d'apprendre et mourir la tête encore pleine de questions non résolues. Avec un peu de bol, ça me permettra de revenir sous une forme meilleure/plus éclairée. Au pire je reviendrai en chat d'appartement.
Tempête : As-tu déjà été dans un combat/dispute spirituel ?
Non, pas vraiment, mais j'en ai été accusée. L'une de mes consœurs (qui était une de mes amies les plus chères) a répandu le bruit que je pouvais user de magie pour lui nuire (à elle et à ses amies) et c'est sans doute l'une des blessures les plus profondes que j'ai jamais reçues.
Voilà, c'est fini pour ce petit quizz, en espérant ne pas vous avoir fait mourir d'ennui la bave au coin des lèvres et la lame de rasoir un peu trop près des veines. Promis, le prochain article sera un peu plus original, mais mon cerveau saturé d'opiacées peine à trouver des sujets susceptibles d'intéresser quelqu'un d'autre que le cochon d'Inde qui roupille écrasé comme une baleine échouée à côté de moi sur le canapé.